mercredi 3 juillet 2024

Autorail Renault VH

 La construction d'un autorail est toujours intéressante car il y a souvent des variantes de celui-ci avec des livrées différentes en fonction des besoins de transport, des régions et des époques. Nous allons voir la construction de l'autorail Renault VH. Cet autorail était d'une conception simple sans être révolutionnaire et à surtout bénéficié d'un remarquable "lobbying" de la part de Renault. A l'usage, il s'est révélé plutôt efficace mais nécessitait toute une infrastructure permettant d'assurer sa maintenance. C'était la rencontre de deux mondes : l'automobile et le ferroviaire.


Construction :

Le kit du VH est un Keyser-Jouef qui est bien conçu en ce qui concerne la caisse. Celle-ci est constituée d'une belle pièce moulée avec les côtés et la toiture. Pour la préparer, nous utilisons une laine de fer très fine. Sur la photo ci-après, vous pourrez noter la différence entre la partie brute à droite et la partie gauche passée à la laine de fer. Les faces avant sont constituées de trois pièces qui sont aussi à préparer.

Préparation de la caisse

Les faces avant/arrière sont assemblées par collage et après séchage elles sont positionnées sur la caisse et maintenues par des pinces. 
La suite consiste à coller (colle 21) les pièces en toiture et en particulier celle du système de ventilation/refroidissement qui donne un aspect "Iroquois" à l’autorail. 
Une fois l'ensemble bien ajusté et nettoyé, nous avons appliqué une peinture d’apprêt blanche Tamiya. Deux couches sont nécessaires et pour un bon rendu nous avons également peint l'intérieur. 


Vue de la toiture et du châssis maison

C'était la partie la plus facile. Pour changer un peu des traditionnelles livrées rouge et crème, nous avons opté pour un bleu qui rappelle les autorails de la ligne en bordure de méditerranée. Il nous a fallu prés de 7 couches de bleu à l'aérographe pour avoir un bon rendu avec un aspect satiné.

Vue de la livrée finale

Le vitrage est réalisé avec les morceaux de mylar qui étaient dans la boite du kit. 

Côté mécanique et châssis, nous avons abandonné le système d'origine de transmission par cardan qui nous paraissait pas fiable du tout et peu robuste. De plus, il n'y avait pas vraiment de châssis pour mettre des voyageurs. Nous sommes donc partis pour concevoir et réaliser un châssis motorisé qui supportera la caisse.
La motorisation est assurée par un bogie moteur récupéré d'un autorail Jouef (pièce détachée) et la prise de courant se fait par le bogie d'origine (à monter) que nous avons conservé. Avec le recul, il est préférable de prendre un bogie d'un autorail ou un bogie non motorisé (ex: Tenshodo) car cela est plus fiable et la qualité de roulement meilleure. Le plus gros effort a été de prévoir le débattement nécessaire pour le bogie moteur. Ceci est important si l'autorail est amené à circuler sur un rayon réduit. Pour cela il a fallu procéder à plusieurs essais en dynamique afin de vérifier que les bogies ne déraillent pas.

Enfin, il nous restait à mettre nos voyageurs et notre conducteur de train. Le kit ne prévoyait rien de ce côté, aussi nous avons fait appel à un ami modéliste qui a dessiné les banquettes et fauteuils et imprimés ceux-ci en 3D! Le résultat est vraiment bon!


Vue du châssis avec le bogie moteur à droite

Nous souhaitons ajouter une petite note supplémentaire avec un éclairage discret.

L'éclairage:

Nous avions à notre disposition une belle quantité de LED blanches VLW1148LS type PLCC-2 (composant à monter en surface) de la marque Stanley. 

La boite à LED

Le principal problème est de souder ces composants prévus pour être montés en surface par des machines spécialisées. Un ami modéliste m'avait donné la solution simple et qui peut faire économiser de longs moments de concentration. Il faut tout simplement coller un adhésif double face sur votre tapis de travail et mettre les LED à l'envers pour voir les deux petites pistes en cuivre. Puis faire un petit étamage à l'étain avec un fer à 200 °C maxi. 
Nous avons opté pour un branchement en parallèle de toutes les LEDs ce qui est simple à câbler. Après avoir découpé deux bandes de cuivre, nous soudons les LEDs assez facilement en déposant d'abord un peu d'étain sur la bande de cuivre (juste en face de la LED) et ensuite en mettant la pointe de la panne du fer à la jonction LED/bande de cuivre. C'est rapide et on prend vite le rythme pour faire un petit bandeau de 4 LEDs.

Vues de la bande préparée pour essai.

on remarque la résistance de 1 k Ohms  en série.

Eclairage simple et discret

Bien sûr on peut améliorer le montage pour que l'éclairage soit réversible et il y a de bons montages pour cela.
Il est temps de tout remonter et de voir ce que cela donne.

Vidéos:

Quelques vidéo pour illustrer la progression et le résultat.



Liens utiles :

Biscatrain première partie  ici

Biscatrain seconde partie  ici

Histoire VH ici

Les modèles VH ici

samedi 1 juin 2024

Construction 242 TA-1

Nous vous proposons de suivre la construction d'une locomotive de type 242 étape par étape au rythme qui est le notre et cela sous la forme de petites publications simples et régulières façon feuilleton. 


Pourquoi cette locomotive ?

Les versions de cette imposante machine-tender sont relativement nombreuses avec des début en 1926 pour une fin vers 1968. Elles étaient conçues pour avoir une puissance supérieure (4 cylindres compound) aux autres locomotives du trafic banlieue et leur réversibilité leur donnait un avantage pour leur exploitation. En ordre de marche, l'ensemble atteint près de 116 tonnes. La vitesse maximum en service était de 95 km/h. 

Ce n'est pas la performance en vitesse qui fait l'intérêt mais plutôt sa taille imposante et le fait qu'elle est "autonome" avec ses soutes à eau et sa soute à charbon. La circulation de cette locomotive est sans doute un régal à voir sur un réseau miniature. A noter qu'il est toujours possible d'admirer un exemplaire préservé à la cité des trains à Mulhouse.


Les premières étapes de la construction du châssis:

Le kit est de conception Loco-Diffusion qui est le plus ancien fabricant de kit laiton en France. La qualité des pièces est très très bonne et celles-ci sont protégées de l'oxydation par un film spécial qui se dissout dans l'alcool à brûler (entre autres). Les notices sont détaillées, étape par étape et avec des explications claires. 

Vue de l'ensemble des pièces du kit

Les premières pièces sont dégrafées facilement car cela est prévu pour et nettoyées.

Vue des premières pièces préparées. En haut avec le film de protection

Il est possible de souder les pièces mais nous avons opté pour le collage à la colle 21 car il n'y aura, à priori, pas d'effort sur ces pièces.

Assemblage des petits ensembles de pièces
A suivre

Liens utiles:

Loco-diffusion ici


mardi 23 avril 2024

BIG BOY en maquette

 La BIG BOY américaine est tout simplement l'une des plus grandes et de plus larges des locomotives à vapeur jamais construite dans le monde!

À la fin des années trente, l'Union Pacific utilisait souvent des locomotives auxiliaires pour acheminer les trains d'Ogden, dans l'Utah, jusqu'au col escarpé de Wasatch. L'Union Pacific souhaitait simplifier ce système et chargea son propre service de développement de concevoir une nouvelle locomotive capable de tirer un train de 3600 tonnes (max. 4200 tonnes) jusqu'au col escarpé. Les 25 locomotives Big Boy furent construites en deux groupes. Le premier groupe, appelé Classe 1, a été construit en 1941. Le second, la classe 2, a été construit en 1944. Le dernier train de marchandises a été tiré par une loco Big Boy en juillet 1959. La plupart des Big Boy ont été retirées du service en 1961. 


Il s'agit d'une maquette Revell au 1/87 ème et elle mesure 46,4 cm donc prévoyez de la place en vitrine!

Vue de l'image de présentation de la boite

La notice est simple et claire. C'est une grande maquette mais sans grande difficulté à comparer des kits de modélisme ferroviaire de locomotives car pas de motorisation et tout est en plastique. 
Nous avons opté pour un assemblage en parallèle de la locomotive et de son tender. Ainsi le montage du tender se fait très rapidement et il en va de même pour les premières opérations pour les deux trucks.

Vue du tender et des deux trucks

Pour la suite, il faut être patient et peindre les pièces telles que les bielles, le foyer, les volants, les manomètres.

Vue des pièces mises en peinture

Le plus "amusant" est de peindre les roues en noir mat et de faire le bandage, la bande de roulement et le boudin en chrome pour donner l'illusion que c'est métallique.

Vue des roues des trucks

Le montage des bielles n'est pas compliqué mais il faut être soigneux et surtout ne pas forcer car c'est en plastique.



Certaines pièces et ensembles de pièces (tender) sont à peindre à l'aérographe. Cela permet d'avoir un bon rendu pour le noir et d'éviter l'effet jouet. La préparation est classique et commence par un nettoyage à l'eau avec un peu de liquide vaisselle pour dégraisser. Puis bien sécher les pièces et en profiter pour préparer la peinture Humbrol noir mat bien diluée au white-spirit. Plusieurs couches sont nécessaires pour avoir une bonne finition. A chaque fois, nous laissons 6 heures de séchage (pas le choix en hiver avec 16 °C) mais cela peut se réduire à 2 heures si la température ambiante est supérieure à 20 °C.

Peinture du corps de chauffe

Peinture du tender à l'aérographe

Pendant le séchage nous en profitons pour finir le montage des bielles des trucks et les mettre sur les rails du présentoir pour vérifier que l'écartement des roues n'a pas bougé. A ce stade, on peut même faire rouler les trucks après avoir mis de l'huile PLA sur toutes les parties mobiles et sans forcer.

Vue des sous-ensembles

L'opération suivant est délicate car il faut préparer le positionnement du corps de chauffe. Les deux pièces de devant sont à ajuster avec soin car les doivent renter dans les axes dans une certaine position afin d'être "verrouillées" pour ne pas ressortir. Puis il est temps d'insérer les deux trucks en douceur mais une fois montés ils ne pourront plus sortir!

Vue des sous-ensembles avant assemblage final

Elle est enfin sur les roues! On peut finir les détails de peinture (chrome) et ajouter les dernières pièces devant et sur les côtés.

Sur les roues!

Nous n'avons pas collé la plateforme avant afin de pouvoir l'enlever et voir les détails en dessous.

Vue de la loco en cours de finition

La cloche est ajoutée (couleur or) ainsi que les transferts qui demandent toujours beaucoup de soin et de patience. La notice donne les bonnes indications et la photo de la boite aide également.

Vues de la BIG BOY terminée


L'histoire ne s'arrête pas là car avec une locomotive et son tender qui mesurent près de 47 cm, il va falloir une boite de transport sur mesure. Nous avons opté pour une structure en carton assemblée avec des agrafes. Les côtés sont pliés et l'avant et l'arrière peuvent se déplier facilement pour mettre la loco dans la boîte.
Ce n'est pas suffisant car nous trouvions que la présentoir d'origine n'est pas assez rigide pour un transport sûr. Nous l'avons remplacé par une plateforme en bois avec de la voie pour le modélisme ferroviaire. Il est plus facile de glisser la loco dans la boite. Le couvercle maintient l'ensemble. C'est simple et efficace.
Pour éviter les dégâts pendant le transport, des chips en polystyrène ont été ajoutées. 

La boite de transport


Enfin voici la BIG BOY dans la vitrine !



Merci à Yves de nous avoir fait don de cette belle maquette et de m'avoir permis d'assembler la maquette de la plus grande locomotive à vapeur!


mercredi 27 mars 2024

241P Mountain

Une maquette d'une belle 241P Mountain de Kitmaster, hélas sans son tender.

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la SNCF commande 35 motrices de ce type aux ateliers du Creuzot pour assurer le service des grands trains Paris-Marseille Région Sud-Est. Ces machines livrées en 1948-1949 sont les plus puissantes machines voyageurs en service en Europe et sont les dernières machines à vapeur construites pour les Chemins de fer français.  En raison du programme d'électrification de la région Sud-Est, certaines de ces locomotives ont été données à d'autres régions utilisant encore la traction à vapeur et disparaîtront bientôt de la ligne Paris-Marseille.
Ces locomotives sont toujours utilisées entre Avignon et Marseille pour tracter les célèbres trains "Mistral", "Paris Côte d'Azur" et "Train Bleu", et font un excellent travail, pouvant tracter des trains de 1700 tonnes à des vitesses de 120 km/h.


Vue de la 241P

Elle a rejoint la vitrine LPT.  

Lien utile:  
Kitmaster  ici

vendredi 1 mars 2024

0-4-0 Saddle Tank

 Ces locomotives ont été conçues par M. J. A. F. Aspinall, ingénieur mécanicien en chef, de l'ancienne Lancashire & Yorkshire Railway et construites pour la première fois à Horwich Works en novembre 1891. Elles sont destinées à être utilisées dans les gares de triage et dans les différents docks liés à cette compagnie ferroviaire. Le poids de ces machines en état de marche est de 21 tonnes 5 cwts, le diamètre des roues accouplées est de 3 ft. 03/8 in. et elles ont un effort de traction de 11,335 lbs. Les locomotives sont maintenant remplacées sur les chemins de fer britanniques par des locomotives diesel plus confortables et plus efficaces. Le nom de "saddle tank" est donné à ce type de locomotive en raison de la position et de la forme du réservoir d'eau, qui est placé au-dessus de la chaudière, de la même manière qu'une selle s'adapte à un cheval.



Il serait injuste de ne pas mentionner les centaines d'autres petites locomotives-citernes 0-4-0 de différentes conceptions utilisées non seulement pour la manœuvre des quais, mais aussi dans les hauts fourneaux, les aciéries, les mines et de nombreuses autres installations industrielles.

L'une des principales caractéristiques de leur conception est le faible empattement qui permet à ces locomotives de négocier les virages serrés des voies où ils doivent circuler.

Les petites locomotives "à selle" sont considérées comme les "vilains petits canards" de la famille des locomotives à vapeur, car elles n'ont pas l'éclat ni la publicité des puissantes locomotives de ligne, mais le travail précieux qu'elles accomplissent fait honneur non seulement à leurs concepteurs, mais aussi à l'ensemble de la famille des locomotives. 


jeudi 1 février 2024

Railbus

 A l'heure actuelle nous voyons resurgir des projets de bus sur rail. Il s'agit de véhicules ultra légers et avec une grande flexibilité d'exploitation qui réduiraient considérablement le coût de l'infrastructure des voies, atteignant moins de vingt pour cent du coût d'un système de métro de même longueur et capacité. Le concept n'est pas nouveau et nous allons le redécouvrir à travers la réalisation d'un modèle réduit de type britannique.


Un concept ancien mais toujours d'actualité :

Les bus ont été utilisés dans beaucoup de pays. Certains fonctionnent encore.

Bus sur rail en Belgique FV3V_Rotonde_de_Mariembourg_Autorail_Ragheno (source Internet)

CFV3V_Autorail_Ragheno_554-11_(1952,_180ch,_80km/h)


Bus avec remorque sur ligne Limoux-Quillan (source Revue Correspondances Ferroviaires)

Conçu et construit par Park Royal Vehicles Limited, le Park Royal Railbus est entré en service auprès des chemins de fer britanniques en août 1958. Il s'agit du premier autobus ferroviaire construit en Grande-Bretagne à entrer en service. Ils sont spécialement conçus pour les lignes dont le nombre de passagers est insuffisant pour permettre une exploitation économique du matériel à bogie, et ont d'abord été utilisés entre Northampton, Bedford et Hitchin.
La carrosserie de 43 pieds et 4 pouces de long peut accueillir 50 passagers assis et jusqu'à 50 passagers debout, ainsi qu'un grand nombre de bagages, le confort étant assuré par une suspension brevetée composée de ressorts à lames et de ressorts hélicoïdaux. L'autobus ferroviaire est équipé d'un moteur diesel monté sous le plancher et d'une transmission similaire à celle des rames automotrices, dont environ 1 000 exemplaires sont déjà en service. Park Royal Vehicles, Ltd. a une longue expérience dans le domaine des autorails diesel, ayant construit les carrosseries de nombreux véhicules de ce type depuis 1934 pour le service dans le pays et à l'étranger, et a également construit du matériel diesel à unités multiples et les premières rames spéciales légères de 3 véhicules diesel pour les chemins de fer britanniques. 

Données techniques
Longueur hors pare-chocs 43 ft, 4 in. ; hauteur totale 11 ft. 8 1/2 in. et empattement 19 ft. 8 1/2 in. La puissance est fournie par un moteur B.U.Y 150 b.h.p six cylindres horizontaux à huile, entraînant un accouplement fluide de 20 pouces, une roue libre, une boîte de vitesses épicycloïdale à quatre rapports et une transmission finale inversée montée sur l'essieu et démultipliée pour une vitesse maximale de 60 m.p.h. Les commandes du conducteur, de type électro-pneumatique, sont situées à chaque extrémité de la voiture. La capacité de carburant permet une autonomie d'environ 450 miles et les freins à air Clayton Dewandre sont montés.

Aujourd'hui:

Des entreprises relancent le concept avec un design plus moderne et des matériaux légers et résistants.
Certains ont pour objectif de fonctionner à l'énergie solaire. 
Pour plus de détails voir le lien ici

La maquette

C'est une maquette Airfix qui est assez simple à monter. Malheureusement, elle n'a pas été prévue pour être motorisée. Cependant, nous avons réussi à inclure cette motorisation avec une bogie moteur Tenshodo.


Vue de la caisse avec le bogie moteur logé entre les deux essieux d'origine

Vue de dessous du bogie moteur

On peut remarquer que le châssis a été évidé pour loger le bogie moteur. Les essieux porteurs étaient à l'origine en plastique et ils sont remplacés par des essieux métalliques.

Mise en place du plancher et du toit 

Projet d'aménagement intérieur d'après les plans d'origine

Le modèle n'était pas prévu pour un aménagement intérieur, aussi avons nous ajouté des banquettes et des voyageurs en se basant sur les plans et des photos du matériel préservé en Angleterre.

Aménagement intérieur avec le lest au centre

A noter que le conducteur est dans sa cabine de conduite qui est plutôt une loge de conduite étant donnée sa faible surface.

Vue du modèle en cours de tests

Vue de dessous

Vue sur le réseau du club

Une petite vidéo pour illustrer:




mardi 2 janvier 2024

230 G jumelles en peinture

 Les locomotives 230 G nécessitaient une remise en état pour être présentables. 

Pour la première locomotive, type Est, un simple nettoyage suffisait. Il y avait beaucoup de détaillage ajouté. Elle mériterait l'ajour des plaques d'identification. 

Avec le bogie avant remonté

Vu de dessus

Vue de face

Sur les rails

Petit essai de la mécanique:




La seconde locomotive devait être mise en peinture. Nous avons choisi une livrée type PO.

Première couche de peinture (à la main) 

Avec un détaillage

Montage sur le châssis

Finition

Sur le réseau LPT