vendredi 11 avril 2025

Construction 242 TA-4

 Nos deux châssis commencent à être prêts pour procéder à des essais de fonctionnement de la motorisation. Dans un premier temps, pas d'embiellage, car il faut roder les moteurs et vérifier les engrenages sur la partie motrice.

Les cylindres :

Nous allons en profiter pour avancer la construction des cylindres. Les opérations à réaliser sont sans surprise du pliage et de la soudure. Les flancs des cylindres sont de belles pièces moulées qui s'ajutent facilement.

Vue des cylindres

Une fois terminé, nous procédons à un essai de mise en place sur le châssis. Le rendu est bon mais il reste encore pas mal d'étapes pour le montage des biellettes et autres pièces mobiles.


Vue des cylindres sur le châssis

Il faut ajouter les supports des coulisseaux. Cette étape est délicate car les fentes dans les cylindres doivent être suffisamment larges pour que les supports rentrent mais pas trop larges pour éviter le jeu qui pourrait faire ressortir ces supports lors de la circulation de la locomotive (avec les vibrations). En tout cas, pas de précipitation et pas de soudure ni collage pour le moment. On va même les mettre de côté.

Vue de l'ensemble cylindres et supports

Le plateau avant est positionné sur l'ensemble cylindres et supports afin de vérifier le centrage.

Ensemble avec cylindres et plateau avant

Nous poursuivons en effectuant le prémontage de ce sous-ensemble sur le châssis ancienne version du kit. Le plateau avant et le bloc cylindres sont maintenus par une vis. La difficulté réside dans la mise en place des supports des coulisseaux sur le châssis de la locomotive.    

Vue du dessus du sous-ensemble cylindre et plateau

Vue de dessous (on note les détails)

Vue de profil du sous-ensemble cylindre et plateau montés sur le châssis


Les bielles :

Sur le second châssis (nouvelle version du kit), nous procédons au montage des bielles d'accouplement. A noter que pour cette version, les rivets rentrent dans des petits guides en plastique qui servent à adapter au diamètre du trou de fixation sur les roues. Il faut tout de même limer très légèrement pour que les rivets passent et mettre une goute d'huile PLA.    

Montage des bielles d'accouplement

Enfin, nous montons les bielles sur les roues motrices.

Vue du montage avec les bielles d'accouplement

Il nous reste à faire les essais dynamiques sur une voie de test. La locomotive comme à prendre vie mais c'est encore loin d'être terminé.

Sur la voie de test

Ce n'est que le début du montage de l'embiellage. Il faut réaliser les deux bielles motrices. La soudure doit être soignée.  

Les deux bielles motrices

La partie difficile commence car il ajouter les biellettes. Ces éléments sont à riveter. Les rivets sont visibles à la loupe et il faut se mettre impérativement sur un plan dur pour que le rivetage puisse être fait proprement. Nous avons utilisé un support en acier, un pointeau et un petit marteau. Dans certains cas, une troisième main a été nécessaire pour frapper le rivet! Les pièces doivent être libre de mouvement tout en étant maintenues dans leur axe. Une difficulté supplémentaire apparait lors du rivetage de pièces déjà rivetées. L'ensemble de ces opérations prend beaucoup de temps et demande une grande concentration.

Vue des bielles et biellettes rivetées

Les manetons sont aussi d'autres pièces délicates à monter car articulées et mobiles.  

Les manetons assemblés

Les bielles motrices sont montées dans le sous-ensemble avec les cylindres et les supports des coulisseaux. Ces derniers doivent bouger sans point dur. Un peu de lubrification aide bien. 

Montage des bielles dans bloc cylindres

On poursuit avec la mise en place d'une barre de maintien du support des biellettes et manetons. 

Ajout de la barre de maintien

Une fois l'autre côté fixé, il reste à monter ce sous ensemble fragile et complexe sur le châssis. Cela demande de la patience et de petits ajustements sans jamais forcer. Le réducteur a été démonté pour avoir la place nécessaire et une bonne visibilité sur les fixations à faire. Pas de soudure ni de collage car il faut procéder à la mise en mouvement manuellement de l'embiellage. 
Le premier point dur arrive à mi course et nous devons ajuster un peu les guides des coulisseaux. Une lubrification très légère aide bien à résoudre ce problème. 
Il faut être très délicat et surtout ne pas céder à la tentation de forcer car c'est le meilleur moyen de déformer des pièces et/ou de les déloger de leur support.
Des petits mouvements en sens inverse permettent de s'assurer que c'est aussi souple. 
A force de patience et au bout de plusieurs séances, on arrive enfin à une rotation complète des bielles.
A ce moment on peut fixer définitivement les supports. 
Ceci reste très fragile et je décide de garder ce modèle de châssis pour la vitrine.

Embiellage fin et détaillé mais fragile


Pour le second kit, il a fallu trouver une solution car nous n'avions pas de cylindres ni de bielles motrices. Un bloc cylindres en plastique récupéré d'une vielle loco fera bien l'affaire. Il faudra tout de même percer les flancs pour y mettre le rivet qui maintiennent la bielle.

Préparation du bloc cylindre - à noter les deux rivets

Pour les bielles, nous avons aussi trouvé notre bonheur dans les pièces détachées. C'était presque parfait car c'est plus robuste que pour l'autre châssis et cela va résister plus facilement aux mouvements. Il a fallu ajouter une petite rondelle en laiton pour avoir un appui correct pour le rivet sur la roue motrice.

Vérification du montage de la bielle avant rivetage


Vue du montage

Bien que moins détaillé que l'autre embiellage, ce montage s'avère vraiment robuste et me laisser espérer d'une possibilité d'en faire un bon châssis motorisé. Parfois, il vaut mieux des montages plus simples... 
En pratique, aucun point dur mais des difficultés avec les prises de courant qui ne sont pas assez fiables. Nous avons fini par les doubler en utilisant la solution de l'ancien kit (lamelles sur roues). 
Une autre source de difficulté sont les courts-circuits créés par les sabots de freins qui touchent légèrement les roues. Après quelques ajustement le problème est vite réglé. 
En définitive, le châssis fonctionne très bien!

Ainsi s'achève cette première partie de la construction de cette locomotive et la suite s'avère passionnante et riche en défis. 

Vidéos :

Une petite vidéo pour illustrer le test sur table:


Une petite vidéo pour illustrer le test sur le réseau LPT:



Lien utile :

Montage du châssis ici